Sangsues ou Hirudothérapie

SANGSUES ou HIRUDOTHERAPIE (prérequis –  naturopathe et thérapeute avisés, anatomie acquise & expérience professionnelle de quelques années)

Sur 3 jours,  09h00 – 18h00, + 4 jours de travaux pratiques dirigés et examen, sous mentor, ainsi que travaux de groupe. Travail thérapeutique avec les sangsues, vous allez donner et recevoir le soin. Pour la prise en charge de vos prestations par les caisses maladies, il faut être naturopathe ou praticien du corps médical. Cours animé par Lydia Sévilla. www.lydeal.com

175.- x 3 = 525.- + 200.- frs de matériel comprenant : pansements / 7-8 sangsues à 25.- pièce / livre à fr. 45.-, = Fr. 725.-, tout compris.

24 heures de formation continue + 32 heures de travaux dirigés & examens pratiques + théoriques = TOTAL 56 heures de formation continue APTN – ASCA – RME 

Cursus délivré et reconnu RME.

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Définition :

La thérapie par les sangsues fait partie des méthodes de détoxication et de détoxination et fonctionne sur le même principe que celui de la saignée. Plusieurs sangsues vivantes sont déposées sur des endroits spécifiques de la peau du patient, où elles sucent son sang jusqu’à satiété. L’effet de ce procédé provient à la fois du prélèvement sanguin effectué par la sangsue et des substances que celles-ci introduisent dans le sang du patient.

Origine :

Les sangsues sont employées à des fins thérapeutiques depuis des milliers d’années. Certains écrits des Babyloniens (1500 av. J.-C.) font déjà référence à l’utilisation de sangsues pour le traitement des maladies. De vieux textes indiens écrits en sanskrit (500 av. J.-C.) évoquent également cette méthode thérapeutique. En Europe, la thérapie par les sangsues est mentionnée pour la première fois dans les écrits du poète et médecin grec Nicandre de Colophon, en 200 av. J.-C. Au cours des siècles qui suivent, la technique se répand dans toute l’Europe et devient, à l’instar de la saignée, une méthode connue de tous et fréquemment utilisée. Au milieu du XVIIIe siècle, ce traitement est tellement « à la mode » que plusieurs millions de sangsues sont utilisées. Au XIXe siècle, la conjugaison des abus et des nouvelles découvertes scientifiques dans le domaine médical fait progressivement tomber la méthode dans l’oubli.

Au début du XXe siècle, la thérapie connaît un bref regain de popularité grâce à plusieurs publications faisant état des réussites obtenues dans le traitement de la thrombose grâce aux sangsues. Après la Seconde Guerre mondiale, le développement de médicaments efficaces pour soigner cette maladie fait retomber l’intérêt du public pour la thérapie par les sangsues.

Au début des années 1980, ce traitement trouve un nouveau champ d’application dans la chirurgie plastique et la microchirurgie. Dans le cadre des pratiques de naturopathie, la thérapie par les sangsues est principalement utilisée pour traiter les maladies veineuses et l’arthrose.

Principe :

À l’instar de toutes les autres techniques thérapeutiques de détoxication, la thérapie par les sangsues repose sur la théorie des humeurs, dont le postulat est que les fonctions corporelles seraient déterminées par quatre fluides: le sang, le flegme, la bile noire et la bile jaune. L’état de santé d’une personne est principalement déterminé par l’équilibre existant entre ces quatre fluides, dont la mauvaise répartition entraîne l’apparition de maladies. Ce déséquilibre peut être corrigé en évacuant du corps les fluides superflus. Dans le cadre de cette méthode, c’est la sangsue qui remplit cette mission.

L’efficacité de la thérapie par les sangsues s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, le prélèvement sanguin et l’hémorragie secondaire consécutive agissent de la même manière qu’une saignée lente; d’autre part, le processus évacue de l’organisme les substances nocives et élimine les stases sanguines et lymphatiques localisées.

Lorsqu’elle aspire le sang, la sangsue libère de nombreuses substances dans la plaie via sa salive, et notamment l’hirudine, un anticoagulant, et l’égline, un anti-inflammatoire et analgésique. D’autres substances ont un effet vasodilatateur, soulagent les crispations ou stimulent la circulation.

En outre, la succion de la sangsue à un effet stimulant non spécifique sur les zones réflexes de la peau, dont l’influence est positive sur les organes internes et sur d’autres parties de l’organisme.

Source : http://rme.ch/rme-public/methode.las?c=0044 (ou bien cliquer sur ici)